Le mandat de protection future : prévoir l'imprévisible

Monsieur Durand, père de famille avisé, se dit à lui-même, avec satisfaction :  » Tout va bien : tous les jours je gère mes biens, ma personne, ma vie, au mieux, selon mes intérêts et comme je l’entends. Mes comptes bancaires sont suivis, mes affaires professionnelles sont correctement gérées, mes dépenses sont maîtrisées, mon logement est adapté, mes projets s’organisent, etc, etc…

J’ai même organisé les choses de manière précise et anticipée, au moyen d’un bon testament, pour que tout se passe bien entre mes proches le jour où je disparaîtrais ».

Il a raison d’être satisfait. C’est un homme efficace et prévoyant.

Mais a-t-il pensé à tout ?

Si demain, par malheur, un accident ou une maladie, qui seraient dus à l’âge, ou aux risques de son mode de vie, ou tout simplement à la fatalité, lui ôtent sa capacité d’agir, de réfléchir, de s’exprimer ?

• Qui s’occupera de lui ?
• Qui s’occupera de ceux dont il avait la charge ?
• Qui s’occupera de prendre les décisions qui s’imposeront ?

Personne.

Personne d’autre qu’une administration judiciaire congestionnée et anonyme, dépassée par l’explosion du phénomène.

Ses proches ne pourront rien.
Son testament ne servira à rien, puisqu’il n’est pas décédé.
Toutes les procurations habituelles, qu’en homme avisé, il aura pu penser à confier à l’un d’eux, seront d’office annulées, et sans aucun effet.

Tout cela, SAUF :

S’il a pensé à mettre en place UNE procuration, et une seule, tout à fait spécifique, par laquelle il aura pu à l’avance confier tous les pouvoirs nécessaires à la (ou aux) personne(s) de confiance.

Un mandat signé quand tout allait bien, pour le futur, pour se protéger dans l’hypothèse où surviendrait cet accident de la vie, cette situation de blocage, et en donner la clé à ceux qui ont son affection, sa confiance, et pour lesquels il sait qu’ils pourront s’en servir au mieux de ses intérêts, en se consacrant à son propre cas, de manière resserrée, sans être noyés dans une foule d’autres responsabilités.

Rédigée sous forme notariée, ce mandat de protection future permettra d’ouvrir toutes les portes en cas de besoin.

Et si ce coup dur n’arrivait jamais, ce que bien sûr espère Monsieur Durand, comme tout un chacun : alors, pour la mise en place de cette super-garantie, restée heureusement inutile, il aura payé moins cher que pour le contrat d’assurance d’une simple voiture…

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